Automne à Paris

de Pierpoljak

Des escaliers mécaniques,Portillons automatiques,Couloirs de correspondance,Heures de pointe et d'affluence,Portières en mosaïque,Labyrinthe fantastiqueEt toujours, en courant,Des gens qui vont et viennent,Et encore, en courant,Les mêmes gens qui reviennentEt le métro qui flânait sous Paris,Doucement s'élance et puis s'envole,S'envole sur les toits de Paris.Des midinettes qui trottinent,Des ouvriers qui cheminent,Des dactylos qui se pressent,Des militaires qui s'empressent,Des employés qui piétinent,Des amoureux qui butinentEt toujours, en courant,Des gens qui vont et qui viennent,Et encore, en courant,Le mêmes gens qui reviennentEt le métro qui flânait sous Paris,Doucement s'élance et puis s'envole,S'envole sur les toits de Paris.Des escaliers mécaniques,Portillons automatiques,Des bruits de pas qui résonnentDans les couloirs monotones,Basilique fantastiqueDans le faubourg électrique,Le métro de Paris,Gigantesque ver luisantSur les toits de Paris,A tissé des fils d'argentEt, doucement,Il s'étire sur les toits de ParisEt glisse, glisse, glisse, glisse, glisse...

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