L'aigle noir - Live au Palais des sports / 2005

de Michel Sardou

A des milliers marins,A des années soleil,A des centaines de foisLe cadran d'un réveil,A des années d'ici,Juste au-dessus des villes,S'il y a des paradis,Ils ressemblent à des îles.A des neiges éternelles,A des étoiles de mer,A l'autre bout du ciel,A six pieds sous la terre,Tous ces jardins dorés,Suspendus dans les airs,Tous ces mondes habitésA des saisons-lumière,Ces pays où l'on va,Quand on s'en va d'ici,Sont tous en sable blancSous des palmiers fleuris.A des milliers marins,A des années-soleil,A des centaines de foisLe cadran d'un réveil,Quels que soient les bons Dieux,S'ils ont pensé à nous,Il y a sous un ciel bleuUn palais de bambou.Lorsque je m'en iraiPour mon dernier voyage,Sans remords sans regrets,Sans mon corps en bagage,Quand je m'endormiraiBien au chaud d'un nuage,A des centaines de nuitsDe tes rêves d'enfant sage,Même si Dieu n'est pas là,Après tout c'est la vie :On n'meurt jamais deux foisA des années d'ici.A des années d'ici,Juste au-dessus des villes,Il y a des paradisQui ressemblent à des îles.

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