Je t'aime, je t'aime

de Michel Sardou

La musique du ventilateurTourne encore dans nos cœursEt nos corps se répondent.Noyés dans la chaleur.A l'autre bout du monde,Des frissons d'équateurDans cette lumière blonde.Mes mains dans tes cheveuxComme le vent dans les lianesRedescendent peu à peuSur tes dessins de femmesJusqu'au secret noyéDe silence et de pluie,Les ailes déployées,Comme un oiseau s'enfuit.La musique du ventilateurTourne encore dans nos cœursEt nos yeux se racontentDes histoires de voleursQui n'ont ni peur ni honteD'être les inventeursDe ce plaisir qui monte.Mes mains sur ton visageNe retiennent qu'à moitiéLa violence de l'oragePar désir par pitié.Je veux le bleu du cielAvant de m'effondrer,Brûlé par le soleil,Comme un oiseau cinglé.La musique du ventilateurTourne encore dans nos cœursEt nos corps se délivrentPerdus dans la tiédeurDe nos rêves qui surviventAux instants de douleurQue je voudrais revivre.Mes mains dans tes cheveuxComme le vent dans le lianesDescendront peu à peuSur tes dessins de femmesJusqu'au secret noyéDe silence et de pluie,Les ailes déployées,Comme un oiseau s'enfuit.Mes mains sur ton visageRetiendront à moitiéLa violence de l'oragePar désir par pitié.J'aurai le bleu du cielAvant de m'effondrer,Brûlé par le soleil,Comme un oiseau cinglé.La musique du ventilateurTourne encore dans nos cœursEt nos corps se répondent,Noyés dans la chaleur,A l'autre bout du monde,Des frissons d'équateurDans cette lumière blonde.

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