Comme à Ostende

de Michel Sardou

Féminin comme la vie d'un homme,Du jour premier au dernier verre de rhum.Féminin comme la liberté,La vanité, l'amitié, la beauté.Féminin comme la faim, la soif,La guerre des hommes, la gloire des photographes.Féminin comme virilité,Peur de Sodome, de la féminité.Dieu créa la femmeAvant nous,Son corps et son âmeAvant tout.Comme il lui restait de la boue,Il nous a faits nous.Dieu créa la femmeAvant nous,Adam, Abraham,On s'en fout.Le Diable et ses flammes,C'est pour nous,Les hommes et les loups.Féminin comme virginité,Timidité, cruauté, nudité.Féminin comme la jalousieLa calomnie, l'insomnie, la folie.Féminin comme toutes mes blessures,La gueule d'un homme est sa seule aventure.Féminin comme la fin du jourLa dernière heure, la peur qu'on a toujours.Dieu créa la femmeAvant nous,Son corps et son âmeAvant tout.Comme il lui restait de la boue,Il nous a faits nous.Dieu créa la femmeAvant nous,Adam, Abraham,On s'en fout.Le Diable et ses flammes,C'est pour nous,Les hommes et les loups.Féminin comme la vie d'un homme,Du jour premier au dernier verre de rhum.Féminin comme la liberté,La vanité, l'amitié, la beauté.Féminin comme la faim, la soif,La guerre des hommes, la gloire des photographes.Féminin comme virilité,Peur de Sodome, de la féminité.

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