Ne garde rien - Live à la Cigale, 1988

de Michel Jonasz

Ne garde rien desMauvais après-midi sombres.Oublie les heures difficilesOù l'on découvre que l'on avait caché dans ombreDes méchancetés inutiles.Ne garde rien des matins tristes où le cœur tremble.Ils furent si courts.Rappelle-toi seulement que l'on était toujours ensemble,La nuit, le jourEt ne garde rien d'autre, non,Ne garde rien,Car c'est une fragile ficelle qui nous retient,Un trait d'union minuscule.Si jamais la vie nous bouscule,Ne garde rien.Ne garde rien de nos promesses dans les décombres.Oublie les premières morsures.Elles n'ont laissé que des cicatrices peu profondes.Ce sont de lointaines blessuresMais souviens-toi : nous étions le bonheur même,Et ça, ne l'oublie jamais.Pense au nombre des heures passées à s'dire je t'aime.Rappelle-toi seulement qu'on s'aimaitEt ne garde rien d'autre, nonNe garde rien,Car c'est une fragile ficelle qui nous retientEt si jamais la ficelle casse,Si les circonstances nous dépassent,Ne garde rien.Non, non, non, ne garde rien,Ne garde rien.Oh non, non, non, non, non, ne garde rien,Ne garde rien.

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