La maison de retraite

de Michel Jonasz

Je mettrai mon cœur dans du papier d'argent,Mon numéro d'appel aux abonnés absents.Mes chansons d'amour resteront là dans mon piano.J'aurai jeté la clé du piano dans l'eau.J'irai voir les rois de la brocante."Vendez mon cœur trois francs cinquante."Tu savais si bien l'écouterQue ma vie s'est arrêtéeQuand tu m'a quitté.Je voulais te dire que je t'attendsEt tant pis si je perds mon temps.Je t'attends, je t'attends tout le tempsSans me décourager pourtant.Comme quelqu'un qui n'a plus personneS'endort près de son téléphone,Et sourit quand on le réveilleMais ce n'était que le soleil.L'autre jour, j'ai vu quelqu'un qui te ressembleEt la rue était comme une photo qui tremble.Si c'est toi qui passe le jour où je me promène,Si c'est vraiment toi, je vois déjà la scène.Moi je te regardeEt tu me regardes.Je voulais te dire que je t'attendsEt tant pis si je perds mon temps.Je t'attends, je t'attends tout le temps,Ce soir, demain, n'importe quand.Comme quelqu'un qui n'a plus personneS'endort près de son téléphoneEt qui te cherche à son réveil,Tout seul au soleil, j'attends.Je voulais te dire que je t'attends.Si tu savais comme je t'attends !Je t'attends, je t'attends tout l'temps.Quand seras-tu là ? Je t'attends.Si tu savais comme je t'attends !Je t'attends, je t'attends tout l'temps.Je voulais te dire que je t'attends.

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