Une femme, tu sais

de Michel Berger

Tu regardes mon journal en noir et blancIl est vide et banal pour un enfantMais moi qui suis déjà grandJ'y vois des milliers de rêves cachés dedansPleure, pleure pleureIl y a tant à pleurerPleure, pleure pleurePetite abandonnéNos cœurs voudraient donnerMais le monde est si lourd à porterEt il n'y a personne ici pour nous consolerReste, reste à côté de moiReste, reste moi aussi j'ai froidEt peur, que tous les autresNous aient oubliésAssis dans un coin d'ombre, on s'compte nos doigtsJe t'explique les secondes mais tu ne comprends pasOn a le cœur trop grandPour se mettre au pianoTu mouilles les touches noires avec tes larmesTa bouche fait du drame, tes yeux font du charmeEt moi qui suis déjà grandJ'y vois des milliers de rêves cachés dedans

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