Helsinki
de Mélanie Pain
Amie, voilà, je reviens t'écrire
De notre nouvelle adresse du nord d'Helsinki
Les yeux d'Anna chauffent chacune de mes nuits
Tu sais que c'est pour elle que j'étais parti
Son amour est pur comme le ciel d'Helsinki
Et je l'aime comme on aime l'amour de sa vie
Ami, c'est bon de te lire crois-moi
Car depuis ton départ il fait toujours plus froid
Comme si le vent d'Helsinki
Soufflait jusqu'ici bas
Dans mes rues de paris ne ressonnent plus tes pas
Oserais-je un jour t'avouer
Que j'en veux à Anna
D'avoir su te garder
Amie toi seule comprendras ce qui suit
Que c'est loin paris j'y égarais ma vie
Tu me manques tu me manques
Je n'ai rien appris
Et je crève d'ennui ds les rues d'Helsinki
Anna m'aime d'un cœur que je ne mérite pas
Car je ne suis qu'un leurre pour m'enfuir je suis le roi
Ami c'est troublant de lire ces mots là
Car depuis ton départ j'ai cru mourir de froid comme si le vent d'Helsinki soufflait jusqu'ici bas
Ds mes rues de paris ne raisonnent plus tes pas
Oserais je un jour t'avouer que j'en veux à Anna d'avoir elle s t'aimer
Mes démons jusqu'ici m'ont suivis à la trace
Bien plus que le froid c'est la peur qui me glace
Bientôt un matin j'embraserai mon âme et la regarderai dormir une dernière fois avec l'ombre d'un sourire que je ne suis pas
Car je rentre a paris
Car je rentre chez moi
Ami c'est bon de lire ces mots la
Car depuis ton départ j'ai cru crever de froid
Comme si les vents d'Helsinki
Soufflaient jusque ds mes draps
L'amour na pas de cœur il s'envole seulement
Oserai je un jour t'avouer que j'attendais ce mot
Cher ami à bientôt