Pavana Par Agrado

de Ismaël Lô

Toutes les femmes sont des reines.
Certaines plus reines que les reines.
Elles disent des choses qui surprennent.
Elles brisent les hommes qu’elles enchaînent.
Cette chanson pour cette reine
Qui dit à son roi : « Maintenant
Je m’en vais avec le vent,
Avec les barbares d’Occident… »

Ce que tu n’as pas défendu par les armes
Ne crois pas le garder avec des larmes
Je m’en vais où ton peuple va
Je m’en vais, me chercher un autre roi…

Toutes les femmes sont des reines.
Sur terre, sur mer, neige ou désert
Derrière le voile des formes pleines
Il y a le mystère des sirènes.
Brûlez les villes, brûlez les bouges.
La flamme lèche et le fer touche

La chair vivante parle par la bouche.
La chair morte parle par la mouche.

Ce que tu n’as pas défendu par les armes
Ne crois pas le garder avec des larmes.
Je m’en vais où ton peuple va.
Je m’en vais, me chercher un autre roi…

Toutes les femmes sont des reines.
Dis-le à celle qui t’aime.
Ne pas vouloir devenir roi.
Ne change rien, c’est comme ça…
Voilà ce qu’a dit une reine
À un roi bon, vaincu, sans haine
Elle est partie comme s’en va la mer,
Quand la lune veut ça…

Ce que tu n’as pas défendu par les armes
Ne crois pas le garder avec des larmes
Je m’en vais où ton peuple va.
Je m’en vais, me chercher un autre roi…
Je m’en vais
Je m’en vais

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