Tu ne risques rien (Live 1958)

de Henri Salvador

Un beau jour, je vais à la villeEt j'arrive dans la Grand' rueIl y avait des maisons si bellesQue des si belles, j'en avais jamais vuJe passe devant une maison ouverteSes volets étaient tous fermésMais sa porte était entre ouverteAlors évidemment, je suis entréY a rien d'aussi beau près d' chez nousY a rien d'aussi beau dans le village à ma DoudouJe vois un escalier de marbreRecouvert d'un beau tapis bleuLa forêt où j'abats des arbresN'a jamais eu un ciel plus merveilleuxJe le monte et je vois une dameQui me dit "entrez mon garçon"Je me trouve dans une grande salleAvec de l'or aux murs et au plafondY a rien d'aussi beau près d' chez nousY a rien d'aussi beau dans le village à ma DoudouDans la salle, y a des belles femmesElles ne sont pas très habilléesEt ça m' fait quelque chose à l'âmeÇa n'empêche pas qu'elles sont très distinguéesY'en a une qui soudain se lèveEt qui se dirige vers moiÇa a de plus en plus l'air d'un rêveEt je la suis dans la chambre où elle va.Y a rien d'aussi beau près d' chez nousY a rien d'aussi doux dans le village à ma DoudouMais, mon Dieu, qu'est-ce qu'elle veut me faire ?Elle me dit "retire tes souliers"J'ai beau dire, elle me fait taireJ' me retrouve tout nu sur le plancherOh la la maman quelle histoire !Je n' sais plus ce qui est arrivéMais je sais que deux heures plus tardTout mon argent y c'était envoléY a rien d'aussi cher près d' chez nousY a rien d'aussi cher dans le village à ma Doudou

Más canciones de Henri Salvador