Fortaleza - Version Live 99

de Bernard Lavilliers

Elle avait les tarots tatouésSur l'épaule droite encadrésPar deux cicatrices au couteauElle était née à Buenos AiresMétisse d'indienne et de SSElle portait à son poignet droitLembrança do Senhor do Bonfim da BahiaDa Bahia, da BahiaElle te laissait un goût amerDe coco et de citron vertElle m'attendait sous la vérandaA FortalerzaOn meurt parfois pour un rienUne mygale ou un chagrinUn scorpion, un américainElle travaillait dans un hôtelRestaurant essence et bordelMode de Paris WinchesterLembrança do Senhor do Bonfim da BahiaDa Bahia, da BahiaElle glissait son regard obliqueSur tes épaules et sur ton fricEt tu restais à moisir làA FortalerzaElle souriait sous la vérandaLes yeux mi-clos on y voitUn après-midi de chaleurJe suis passé vers les cinq heuresImmobile au milieu des fleursElle ne me répondit pasIl manquait à son poignet droitLembrança do Senhor do Bonfim da BahiaDa Bahia, da BahiaElle souriait sous la vérandaDu sang dans sa bouche en cœurSais-tu pour qui et pour quoi ?A FortalerzaJ'ai tellement pleuré que tu voisJ'en ai un voile sur la voixMais qui se souvient de tout çaTraversé par l'EquateurLes grands vents soufflant du noroîtJ'ai noué à mon poignet droitLembrança do Senhor do Bonfim da BahiaDa Bahia, da BahiaAlizés qu'on prend de traversBarrières de coraux sous la merPour s'en aller vers le Cap VertEst-ce qu'on se souvient de tout ça, à FortalerzaEst-ce qu'on se souvient de tout ça, à Fortalerza

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